Le 8 mars est la journée mondiale
pour les droits des femmes. Une journée pour se rappeler et insister sur le fait
que les femmes n’ont pas encore les
mêmes droits que les hommes dans le monde.
Rappelons nous que certaines femmes n’ont toujours
pas le droit de conduire, comme en Arabie Saoudite.
Que 140 millions de femmes dans le
monde n’ont pas le droit au plaisir. On estime à 2 millions le nombre de
fillettes victimes de ces mutilations sexuelles chaque année.
Que certains pays ne reconnaissent
pas les violences conjugales, tels que
l’Iran ou l’Arabie Saoudite.
Que d’autres tentent de réduire les
droits accordés aux femmes, comme en Espagne ou l’IVG est fortement remis en question.
Sans oublier ce pays ou une femme sur 10 est victime de
violences conjugales, une victime de viol sur 10 ose porter plainte, 2 à 3 %
des étudiantes auraient recours à la prostitution… Dans ce même pays 174 femmes
sont décédées en 2012 sous les coups de leur conjoint.
Ce triste constat c’est en France
qu’on peut notamment le faire aujourd’hui. Il nous interroge sur la récente évolution des droits accordés
aux femmes en France :
Cela ne fait que 70 ans qu’elles
ont obtenu le droit de vote,
… 49 ans qu’une femme a le droit
de travailler sans l’autorisation de son mari,
… 39 ans que l’IVG est autorisée,
… 31 ans que le principe
d’égalité professionnelle est reconnu,
… 23 ans qu’une femme a été
nommée Ministre pour la 1ere fois,
… 14 ans que la parité en
politique est stipulé dans la loi.
Le 8 mars est l’occasion de se
poser cette question de l’égalité dans
la loi et dans la vie quotidienne entre les femmes et les hommes, ici et ailleurs. Et ce
combat doit continuer à se jouer tous les autres jours de l’année.
SL
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